sexta-feira, 31 de julho de 2015

O legado de Jaurès - em francês
Intellectuel, politique et militant, fondateur de L’Humanité, Jean Jaurès disparaissait le 31 juillet 1914. L’historien Vincent Duclert nous parle de cette figure majeure de la République française et du socialisme, et des évolutions radicales de sa pensée sur le colonialisme ou l'affaire Dreyfus.
À l’occasion de l’anniversaire de la disparition de Jean Jaurès, le 31 juillet 1914, vous venez de publier, avec Gilles Candar, une biographie très complète aux éditions Fayard. Tout n’avait-il donc pas déjà été écrit sur lui ?
Vincent Duclert : Eh bien non, même si beaucoup de connaissances sont en effet disponibles sur Jaurès ! D’autant que ses soixante dernières années ont vu la création de la Société d’études jaurésiennes(link is external) et le développement des recherches historiques à son sujet. Sous l’impulsion de Madeleine Rebérioux, Michelle Perrot ou Rolande Trempé, ces recherches ont dégagé une série de visages nouveaux de Jaurès : le Jaurès des luttes sociales, de l’affaire Dreyfus, de la paix, de la culture populaire, le Jaurès journaliste, philosophe, historien… Cette connaissance nouvelle restait cependant fragmentée. Une biographie de référence pouvait réunir ces approches1. Nous tenions à réexaminer de larges questions, comme son rapport à la guerre, une entreprise semble-t-il réussie puisque notre biographie a été honorée du Prix spécial du Sénat pour la Grande Guerre. Il n’est pas exact de faire de Jaurès l’icône du pacifisme absolu, comme cela s’est produit dans les années de guerre et d’après-guerre. Il n’était pas opposé à la guerre, mais aux lois de la guerre écrasant le principe d’humanité. Il estimait qu’il y avait bien des guerres que l’on devait refuser, celles de conquêtes, de prédation. Mais il jugeait nécessaire qu’une démocratie se défende si elle est attaquée. Cette idée est fondamentale, même dans la pensée socialiste d’aujourd’hui.
Portrait de Jean-Jaurès
Jean Jaurès photographié par Nadar en 1900 (coloration numérique).
Justement, quel héritage, à la fois intellectuel, politique et militant, le fondateur deL’Humanité a-t-il laissé ?
V. D. : Avant tout, un héritage politique, qui s’incarne dans la France républicaine, cette « démocratie républicaine » comme il l’appelait. Jaurès a largement contribué à la démocratisation de la République. Il a aussi œuvré à la réalisation de lois libérales qui appartiennent au socle de nos libertés fondamentales, celle de la séparation de l’Église et de l’État, celle sur les associations, et il s’est engagé dans la résolution démocratique de grandes crises, comme le boulangisme ou l’affaire Dreyfus.
Jaurès est le
précurseur de la
politique moderne,
celle faite sur la
base de la vérité
que l’on doit
aux sociétés,
du courage.
Mais il a aussi construit le socialisme, sa version humaniste et universaliste qui traverse la gauche française. Jaurès a tenté d’organiser le mouvement socialiste afin de lui donner plus d’efficacité politique dans la République. Il comprend, par exemple, que pour que le socialisme réussisse, il ne faut pas qu’il reste dans des groupuscules, figé dans une sorte de jusqu’au-boutisme ou sur la doctrine trop exclusive du marxisme, mais qu’il est nécessaire qu’il s’unifie pour peser sur les destinées de la République. Jaurès a montré que le socialisme n’était pas uniquement dirigé vers l’avenir du prolétariat et sa libération. Il entrevoit une bonne partie des injustices qu’échouent à comprendre les marxistes. Le socialisme, c’est pour lui une pensée humaniste, philosophique, démocratique.
Il a enfin mis de la morale dans la politique, et en cela est le précurseur de la politique moderne, celle faite sur la base de la vérité que l’on doit aux sociétés, du courage. Des sacrifices, également, puisqu’il a fait passer ses idéaux avant le pouvoir, allant jusqu’à consentir de perdre son siège de député dans son combat pour Dreyfus.
Un point fondamental de sa biographie est l’évolution de ses positions…
V. D. : En effet, prenons d’abord son cheminement dans l’affaire Dreyfus. Au début de son accession au socialisme, pour des raisons stratégiques regrettables, Jaurès a emprunté la doxa antisémite de l’époque. L’antisémitisme était présent dans les milieux ouvriers, où les juifs étaient considérés comme responsables de l’écrasement du prolétariat par la « finance juive », et ce bien qu’il y ait de nombreux juifs au sein du prolétariat ouvrier. Avec son engagement dans l’affaire Dreyfus, il se révèle un combattant acharné contre l’antisémitisme : il a compris que celui-ci installe dans la société l’injustice, la haine et la violence, qu’il menace la démocratie essentielle au progrès humain.
Jean-Jaurès au procès de Rennes en 1899.
Jean Jaurès (à droite) photographié en 1899 lors du procès de Rennes, au cours duquel la condamnation d’Alfred Dreyfus pour trahison sera confirmée.
En est-il de même pour le colonialisme ?
V. D. : Oui. Au départ, comme tout républicain, il est favorable à la colonisation, pensant qu’elle apporte le progrès. Puis il découvre qu’elle provoque destruction et oppression. À partir de la conquête du Maroc par les Français et des tensions avec l’Allemagne qui mène elle aussi un projet de colonisation, la paix européenne est menacée. Il observe aussi les opérations de guerre menées contre les indigènes. Pour ces raisons, Jaurès s’affirme comme l’un des rares hommes politiques anticolonialistes de son temps. Il estime qu’il faut non seulement donner des droits démocratiques aux peuples soumis mais aussi leur reconnaître l’indépendance. Il n’y a pour lui aucune justification à penser que les civilisations européennes sont supérieures aux autres. Jaurès est un homme à l’échelle du monde ; son regard sur la colonisation est celui d’un penseur de l’humanité.
Enfin, son accession au socialisme ne s’est pas faite spontanément…
V. D. : En effet, il appartient à l’origine, dans sa jeunesse politique, au camp républicain. Dans cette décisive évolution, trois facteurs sont à prendre en compte : d’abord, son intérêt profond pour la question sociale, qui ne concerne pas seulement les milieux ouvriers mais aussi les sociétés rurales que Jaurès connaît bien, et même personnellement. Toute son enfance et sa jeunesse se sont déroulées dans la campagne tarnaise, là où ses parents possédaient une petite ferme. Une autre réalité qui l’emmène vers le socialisme est la grève des mineurs de Carmaux. Alors qu’il est maire adjoint de Toulouse, il soutient l’action des grévistes et remporte les élections partielles de janvier 1893 à Carmaux, intégrant les rangs des parlementaires socialistes. Enfin, des rencontres personnelles avec de hautes figures du mouvement déterminent aussi sa venue au socialisme : Lucien Herr, figure de l’intellectuel critique et du socialisme humaniste, Jules Guesde, incarnation des doctrines marxistes et d’un socialisme plus ouvrier et plus doctrinaire aussi. Jaurès pense que le socialisme peut se réaliser dans la République. Et c’est pourquoi, d’ailleurs, il choisira de la défendre lorsqu’elle sera menacée, particulièrement dans la grande crise de l’affaire Dreyfus.
Vous avez organisé l’exposition « Jaurès contemporain »(link is external) qui se déroule jusqu’au 11 novembre au Panthéon. Comment envisagez-vous ce centenaire ?
V. D. :
 Pour nous, historiens, c’est l’occasion de diffuser les résultats de la recherche et de rapprocher un large public du savoir scientifique, en le vulgarisant et en faisant en sorte qu’il aide les sociétés à concevoir leur identité démocratique, leur avenir. D’où l’importance de participer à de telles entreprises de médiation. « Jaurès contemporain » s’inscrit aussi dans une réflexion sur la muséographie : toute première étape d’une politique d’exposition inédite qui entend faire du Panthéon un monument populaire, elle se veut le prototype d’une nouvelle forme d’histoire au musée. En réunissant de nombreux clichés, œuvres d’art, couvertures de livre, citations et ouvrages, il s’agit d’accompagner la présence de Jaurès, inhumé ici dans la crypte du Panthéon depuis le 23 novembre 1924, par la présentation d’un savoir historique. J’ai choisi de mettre en avant la postérité de Jaurès qui, dès son assassinat en plein combat contre « le monstre de la guerre », a considérablement inspiré et nourri les imaginaires politiques, intellectuels, artistiques, en France et dans le monde. Il demeure le contemporain de générations successives durant les XXe et XXIe siècles. Cette contemporanéité s’est exprimée dans d’innombrables déclarations, cérémonies, œuvres… et même controverses, comme celle, très vive, autour du transfert de son corps au Panthéon le 23 novembre 1924, entre les radicaux qui en étaient à l’initiative avec les socialistes, et les communistes, pour qui le Jaurès célébré ainsi était travesti en bourgeois et républicain, perdant ses dimensions socialistes et révolutionnaires.
À voir aussi :

video_1914-Jaures

En librairie :

Jean Jaurès, Gilles Candar et Vincent Duclert, Fayard, février 2014, 688 p., 27 €
Chercheur au Centre de recherches historiques (CNRS/EHESS), Vincent Duclert a publié plusieurs ouvrages consacrés à Jean Jaurès ainsi qu’à l’affaire Dreyfus. Il est également membre du comité de rédaction des Cahiers Jaurès.(link is external)
Notes
  • 1.Citons celles de Harvey Goldberg (1970), de Jean Rabaut (1981), de Max Gallo (1984) et de Jean-Pierre Rioux (2005).

TiSA, o acordo global de comércio contra os BRICS

150615-Tisa
Wikileaks revela: EUA, União Europeia e bancos querem tratado que impediria sociedades de tomar decisões contrárias às grandes empresas. Colômbia e México estão envolvidos
Por Carlos Henrique Bayo*, no Publico
O Wikileaks vazou o conteúdo das negociações clandestinas de meia centena de governos que buscam estabelecer um acordo mundial secreto de comércio internacional de serviços, que passará por cima de todas as regulações e normativas estatais e parlamentares, em benefício de grandes empresas.
O sigiloso tratado de Tratado Transatlântico de Comércio e Investimentos (TTIP), entre os Estados Unidos e a União Europeia parecia imbatível, uma espécie de Cavalo de Troia das multinacionais, mas a verdade é que serve apenas de cortina de fumaça para ocultar a verdadeira aliança neoliberal planetária: o Acordo de Comércio em Servios — Trade in Services Agreement (TiSA) –,  compromisso ainda mais antidemocrático de intercâmbio de serviços entre cinquenta países, que não só está sendo negociado sob o mais absoluto segredo mas, além disso,  deverá continuar escondido da opinião pública durante mais cinco anos, quando já tiver entrado em vigor e condicionará 68,2% do comércio mundial de serviços.
O nível de confidencialidade com que se escrevem os artigos e anexos do TiSA – que cobrem todos os campos, desde telecomunicações e comércio eletrônico até serviços financeiros, seguros e transportes – é muito superior, também ao do Acordo de Parceria Transpacífica (Trans-Pacific Partnership Agreement, TPP) entre Washington e seus sócios asiáticos, que prevê quatro anos de vigência na clandestinidade. Entretanto, a reportagem de Público.es teve acesso – graças a sua colaboração com Wikileaks – aos documentos originais reservados da negociação em curso. Eles deixam claro que se está construindo um complexo emaranhado de normas e regras desenhadas para driblar as regulações estatais e burlar os controles parlamentários sobre o mercado global.

Os sócios jornalísticos do Wikileaks, que participam junto com Público.es nesta exclusiva mundial, são: The Age (Austrália), Süddeutsche Zeitung (Alemanha), Kathimerini (Grécia), Kjarninn (Islândia), L’Espresso (Itália), La Jornada (México), Punto24 (Turquia), OWINFS (Estados Unidos) e Brecha (Uruguai).
Além disso, o TiSA é impulsado pelos mesmos governos (EUA e os da UE) que impuseram o fracassado modelo financeiro desregulado da Organização Mundial de Comércio (OMC), e que provocaram a crise financeira global de 2007-2008 (o crash do cassino especulativo mundial simbolizado pela quebra do banco Lehman Brothers), que arrastrou as economias ocidentais e pela qual ainda estamos pagando após quase uma década inteira de austeridade empobrecedora, cortes de gastos sociais e resgates bancários. E o que este pacto neoliberal mundial tenta impor precisamente é a continuidade e intensificação desse sistema, em benefício das grandes companhias privadas transnacionais e atando as mãos dos governos e instituições públicas.
Esses objetivos são evidentes na intenção de manter o tratado secreto durante anos, visto que, assim, impede-se que os governos que o executam tenham que prestar contas a seus parlamentos e cidadãos. Também é clara a intenção fraudulenta dessa negociação clandestina por sua descarada violação da Convenção de Viena sobre a Lei de Tratados, que requer trabalhos preparatórios e debates prévios entre especialista e acadêmicos, agências não governamentais, partidos políticos e outros atores… uma série de obrigações impossíveis de serem cumpridas quando a elaboração de um acordo se efetua sob segredo total e escondido da opinião pública.
Por enquanto, os governos implicados na negociação secreta do TiSA são: Austrália, Canadá, Chile, Colômbia, Coreia do Sul, Costa Rica, Estados Unidos, Hong Kong, Islândia, Israel, Japão, Liechtenstein, México, Nova Zelândia, Noruega, Paquistão, Panamá, Paraguai, Peru, Suíça, Taiwan, Turquia e a Comissão Europeia, representando os 28 países-membros da UE, apesar de ser um organismo não eleito por sufrágio universal. Entre esses sócios há três paraísos fiscais declarados, que participam ativamente da elaboração dos artigos, especialmente a Suíça.
Os textos da negociação secreta do TiSA, agora revelados pelo Wikileaks, mostram que a ideia é eliminar todos os controles e obstáculos para a liberalização global dos serviços financeiros, suprimindo todos os limites a suas instituições e qualquer restrição aos seus produtos “inovadores”, apesar de que foram precisamente esses inventos financeiros, como os CDS (credit default swaps) – autênticas apostas sobre possíveis quebras –, os que geraram a bolha especulativa mundial que quando estourou, em 2007-2008, destruiu os fundamentos econômicos das potências ocidentais e obrigou os governos a resgatar essas entidades, usando centenas de bilhões em recursos públicos.
Há um ano atrás, Wikileaks já havia vazado uma pequena parte da negociação do TiSA (o anexo em referência a Serviços Financeiros, com data de 19 de junho de 2014), mas até hoje nenhum meio teve acesso às atas das reuniões onde ocorreram as negociações secretas, menos ainda sobre o conteúdo dos encontros, incluindo todos os aspectos que o futuro acordo cobrirá: finanças (cujo acordo se deu no dia 23 de fevereiro de 2015), telecomunicações, comércio eletrônico, transporte éreo e marítimo, distribuição e encomendas, serviços profissionais, transparência, movimentos de pessoas físicas, regulações nacionais internas, serviços postais universais…
O site Público.es teve acesso também às notas internas sobre as negociações com Israel e Turquia, para que os países aderissem ao tratado secreto, algo que, por outro lado, foi negado a China e Uruguai quando ambos o solicitaram, provavelmente temendo que vazariam os conteúdos do pacto quando compreendessem o alcance do que se pretende.
A lista de nações latino-americanas que participam do TiSA é reveladora. Todas elas fiéis aliadas dos Estados Unidos, como Colômbia, México e Panamá (paraíso fiscal bastante ativo na negociação), assim como a exclusão não só dos países bolivarianos mas também do Brasil e outras potências regionais que Washington não confia. Na realidade, todas as potências emergentes do chamado BRICS (Brasil, Rússia, Índia, China e África do Sul) ficaram de fora do tratado secreto, precisamente porque serão as que mais perderiam ao se aplicar as condições pactadas.
Não há porque duvidar da intenção de impedir o debate sobre a crise financeira iniciada em 2008 e ainda não encerrada, as razões que a provocaram e as soluções para que não volte a acontecer, que muitos países solicitaram desde o estouro da bolha, principalmente o Equador. Estados Unidos, Canadá, Austrália, Suíça e a União Europeia opuseram-se frontalmente até mesmo às conclusões da Comissão Stiglitz da ONU, em 2009, negando-se a aceitar a evidente relação entre a desregulação bancária/especulativa e a crise. Em 2013, bloquearam todas as tentativas de discutir essas mesmas conclusões na OMC.
A parte mais risível do conteúdo do TiSA, que foi publicado agora, é exigência de submissão total das autoridades nacionais ao mundo corporativo. Todas as regulações e normas que possam limitar a atividade empresarial deverão ser anunciadas de antemão, o que assegurará às grandes empresas e aos lobbies comerciais internacionais tempo e recursos para contra-atacar, modificar ou inclusive impedir essas decisões soberanas em função dos seus interesses.
Em contrapartida, o TiSA – negociado à margem do Acordo Geral de Comércio de Serviços (GATS) e da Organização Mundial do Coméricio (OMC) – aceita todas as exigências de Wall Street e da City londrina, assim como os interesses das grandes corporações multinacionais. Para elas, além de não ser secreto, o acordo é quase íntimo, sua própria criação. Como há meses alertou Jane Kelsey, catedrática de direito da Universidade de Auckland, na Nova Zelândia: “o maior perigo é que o TiSA impeça os governos de fortalecer as regras do setor financeiro”.
Desenhado em cumplicidade com o setor financeiro mundial, o TiSA obrigará os governos que o assinem a promover e ampliar a desregulação e liberalização especulativa, fatores que causaram a crise de 2007-2008. O tratado tirará dos países-membros o direito de manter e controlar os dados financeiros dentro de seus territórios, vai forçá-los derivados financeiros tóxicos e os deixará de mãos e pés amarrados caso pensem em adotar medidas para impedir ou responder a outra recessão induzida pelo neoliberalismo. E tudo isso será imposto através de acordos secretos, sem que a opinião pública possa conhecer os verdadeiros motivos que empurrarão sua sociedade em direção à ruína.
A menos que os órgãos da soberania popular impeçam esse golpe de Estado econômico mundial.
____________
*Carlos Henrique Bayo, diretor de Público.es, foi redator-chefe da editoria Internacional da versão impressa deste diário. Foi correspondente em Moscou (1987-1992) e em Washington (1992-1996), alé de subdiretor de La Voz de Asturias, diretor de publicações do Grupo Joly, subdiretor e criador do Diário de Sevilla, redator-chefe do Diário 16 e El Periódico de Catalunya, e diretor adjunto da Rádio ADN.

sábado, 25 de julho de 2015

JIM WILLIE American ELITE plans to COLLAPSE Europe 2015

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